Le 5 juillet 1919, le régiment est fait Chevalier de la Légion d’Honneur. La Croix écarlate épinglée à la cravate du Drapeau est entourée par la Fourragère Jaune et par la Croix de Guerre au ruban couvert de 6 palmes et d’une étoile de vermeil.
« La Gloire de la France est faite de leurs ardeurs prolongées, de leurs abnégations, de leurs souffrances et de leur sang ! ».
Le 1er Avril 1922 est un jour particulièrement faste pour le régiment.
A Constantine, le général VALENTIN, va remettre sur le front des troupes la Fourragère de la Légion d’Honneur précédemment gagnée au Drapeau du Régiment. Il sera le premier de tous les régiments indigènes à recevoir cette distinction.
« A la gloire des 7 bataillons envoyés sur le front pendant la Grande Guerre. Au premier Régiment Mixte des Zouaves et Tirailleurs, aux 7ème et 11ème Régiments de marche qu’ils ont constitués…
En immortelle Mémoire de leurs 239 Officiers, 624 Sous-Officiers et 5120 Tirailleurs tombés au Champ d’Honneur, dont les prodigieuses victoires se sont perpétuées par les 13 citations à l’ordre de l’Armée gagnées par ces divers Régiments.
Au nom du Président de la République, je remets au Drapeau du 7ème, (héritier de tant de courage et d’abnégation) la Fourragère de la Légion d’Honneur ».
Et par ce geste symbolique et hautement significatif, le 7ème R.T.A. entrait le front haut dans l’histoire. Et il viendrait encore des générations de Turcos de cette magnifique Armée d’Afrique, pour répondre « présent » à l’appel de la France dans les moments difficiles sur le territoire national ou Outre-mer, là où il s’agissait de défendre nos trois couleurs.
J.P. BENVENTE, Directeur de la Revue d’Histoire Militaire.
(Extrait du « Bélier n° 1 » – 1975/1976)
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