Mais avant de poursuivre, rappelons qui était le «Père» des Tirailleurs et de l’Armée d’Afrique.
Sous-lieutenant en 1806, il avait fait ses premières armes aux Vélites de la Garde Impériale.
Il avait combattu en Espagne de 1808 à 1813 et en Algérie il allait retrouver un type de combat qu’il connaissait.
Il avait aussi combattu en Prusse, en Pologne.
A la restauration, Bugeaud avait quitté le service actif et s’est retiré dans ses terres du Périgord.
En 1835, Bugeaud revint aux Armées, en 1836, il débarque pour la première fois de ce qui deviendra en 1839 l’Algérie.
On lui confia le commandement de la province d’Oran. Il signa avec Abdelkader le traité de Tafna qui ramenant une paix provisoire dans la région permit aux troupes françaises de mener leur action dans la région de Constantine.
Bien vu par les jeunes officiers et aimé de la troupe, Bugeaud avait de nombreux points de friction avec les officiers généraux.
Son expérience espagnole, en fait un partisan et précurseur de la contre-guérilla.
Il estime que des troupes armées et équipées légèrement, menant une guerre d’embuscades sont de loin supérieures à l’implantation de postes fortifiés mais sédentaires.
A son arrivée en Algérie, Bugeaud dispose de 60.000 hommes. En 1840 il remplace comme gouverneur le général Vallée, cinq années plus tard ses effectifs ont été portés à 106.000 hommes parmi lesquels les Tirailleurs.
Après les combats contre les marocains, Bugeaud fait Duc D’Isly en juin 1844, le lieu du fameux combat et de la victoire devint son titre.
« L’arrivée de Bugeaud en Algérie, écrira le général Weygand, avait contribué à établir entre tous les africains, du général au simple soldat, une camaraderie simple et cordiale dont le respect et l’autorité n’avaient pas à souffrir. »
Bugeaud reçoit la reddition des marocains à Isly.
Bugeaud reçoit la reddition des marocains à Isly.
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