Sergent Chef FOURNIER
Parrain de la 201éme Promotion A.N.S.O.A
02/02/44 - Sergent-Chef Jean FOURNIER
7eme RTA (Campagne d’Italie)
Jean
Fournier est né le 8 avril 1915 à Quièvrechain, un petit village sur la
frontière franco belge dans le département du Nord, alors sous occupation
allemande.
Élevé par ses grands-parents, il y passe les premières années de son enfance, avant de rejoindre la Lorraine.
Son
père, ingénieur civil, poilu de 14-18 et citoyen dʼhonneur de la ville de
Verdun, élève Jean dans le culte de la Patrie.
Ce
dernier poursuit ses études secondaires au collège Saint-Clément, de Metz.
Progressivement, il sent naître en lui une vocation militaire suscitée par son
éducation.
Épris
d’aventure, il s’engage en 1934 au titre du 7e régiment de tirailleurs
algériens (RTA) et rejoint ainsi Constantine en Algérie. Affecté dans le
peloton d’instruction, il est nommé caporal le 1er août 1935. Désigné pour
suivre le peloton des sous-officiers, Fournier obtient d'excellents résultats.
Il est nommé sergent le 1er février 1936.
Dès 1938, et face aux prétentions des dictateurs allemand et italien, la guerre paraît inévitable.
Dès 1938, et face aux prétentions des dictateurs allemand et italien, la guerre paraît inévitable.
L’ennemi
italien est au sud de la Tunisie. Des mesures défensives de grande envergure
doivent être prises.
Pour
cela, le 7e RTA construit la ligne « Mareth ». Pendant de longs mois, chaque
section prépare des emplacements de combat. Le sergent Fournier mesure
pleinement l’ampleur de la tâche et participe activement à cette organisation.
Exemplaire, il fait partie de ces jeunes sous-officiers sur qui le commandement
peut s'appuyer. Il est nommé sergent-chef le 1er mars 1940.
Mais la guerre n’a pas lieu, l’armistice de juin 1940 prend de court le régiment stationné à Sfax, dans le golfe de Gabès. Le 7e RTA quitte alors la Tunisie pour rejoindre les limites de la petite Kabylie, en Algérie. Durant les deux années à venir, tous les Tirailleurs s’entraînent intensément pour améliorer leurs capacités opérationnelles. Tous savent qu’ils auront leur revanche.
Le 8 novembre 1942, c’est l’opération « TORCH » : les alliés anglo-américain débarquent à Casablanca, Oran et Alger. Aussitôt après, les unités de l’armée d’Afrique sont déployées en Tunisie pour couvrir la montée en puissance des anglo-saxons.
Mais la guerre n’a pas lieu, l’armistice de juin 1940 prend de court le régiment stationné à Sfax, dans le golfe de Gabès. Le 7e RTA quitte alors la Tunisie pour rejoindre les limites de la petite Kabylie, en Algérie. Durant les deux années à venir, tous les Tirailleurs s’entraînent intensément pour améliorer leurs capacités opérationnelles. Tous savent qu’ils auront leur revanche.
Le 8 novembre 1942, c’est l’opération « TORCH » : les alliés anglo-américain débarquent à Casablanca, Oran et Alger. Aussitôt après, les unités de l’armée d’Afrique sont déployées en Tunisie pour couvrir la montée en puissance des anglo-saxons.
Rattaché
à la division de Constantine, le 7e RTA doit tenir les cols contrôlant les
accès en Tunisie. La section du sergent-chef Fournier est engagée au nord de
Tébessa.
Le 3 décembre, le col du Rebaou est conquis : il s’agit de la première victoire de l’armée d’Afrique. A la fin du mois, relevé par le 2e RTA, le 7e RTA se replie en réserve à Ferania.
Le 3 décembre, le col du Rebaou est conquis : il s’agit de la première victoire de l’armée d’Afrique. A la fin du mois, relevé par le 2e RTA, le 7e RTA se replie en réserve à Ferania.
L’Afrikakorps de Rommel subit des revers. Il recule vers la Tunisie. Le dispositif allié se resserre.
Le 28 mars 1943, c’est la bataille conduisant à Pichon. Le 7e RTA participe à la victoire d’Afrique jusqu’à la capitulation germano-italienne du 13 mai.
Le
19 décembre 1943, le sergent-chef Fournier quitte la terre Africaine pour
débarquer à Bagnoli, en Italie, le 21 décembre.
Au cours de cet hiver rude, les tirailleurs, stationnés au nord de Naples, vivent dans des conditions difficiles en terrain montagneux et boueux. Pendant presque une année, pour percer la ligne « GUSTAV », la bataille se déroule par succession de contre attaques. Dans la nuit du 7 au 8 janvier 1944, pris sous le feu ennemi au cours d’une reconnaissance offensive sur la cote 960, le sergent-chef Fournier, par son calme et son sang froid, a permis, par un feu nourri, le décrochage des éléments avancés. Il est cité pour son action à l’ordre de la brigade.
Au cours de cet hiver rude, les tirailleurs, stationnés au nord de Naples, vivent dans des conditions difficiles en terrain montagneux et boueux. Pendant presque une année, pour percer la ligne « GUSTAV », la bataille se déroule par succession de contre attaques. Dans la nuit du 7 au 8 janvier 1944, pris sous le feu ennemi au cours d’une reconnaissance offensive sur la cote 960, le sergent-chef Fournier, par son calme et son sang froid, a permis, par un feu nourri, le décrochage des éléments avancés. Il est cité pour son action à l’ordre de la brigade.
Le
31 janvier 1944, le bataillon de Jean Fournier est dans le secteur du Belvédère
pour conquérir les cotes 771 et 915. Dans ce dispositif, les Allemands y
tiennent une ferme, constituant un point d’appui particulièrement solide. Le
1er février, le commandement décide de s’emparer de cette position qui bloque
les tirailleurs depuis plusieurs jours.
Le
lendemain, à la tête de sa section, le sergent-chef Fournier lance l’assaut et
déloge tous les Allemands.
Au cours de cette action, il est tué d’une rafale de mitrailleuse.
Fervent patriote, le sergent-chef Fournier était un sous-officier exemplaire pour ses Tirailleurs. Son dévouement, son engagement étaient reconnus dès ses débuts militaires, son courage et sa combativité n’ont jamais cessé de s’amplifier au cours des opérations où il a obtenu la croix de guerre. A titre posthume, la Médaille Militaire est venue rendre un dernier hommage à ce sous-officier, Mort pour la France, au service de la liberté.
Le sergent-chef Jean FOURNIER sera parrain de la 201e promotion de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active ( 4e Bataillon, 7 janvier au 29 mars 2002 ).
Au cours de cette action, il est tué d’une rafale de mitrailleuse.
Fervent patriote, le sergent-chef Fournier était un sous-officier exemplaire pour ses Tirailleurs. Son dévouement, son engagement étaient reconnus dès ses débuts militaires, son courage et sa combativité n’ont jamais cessé de s’amplifier au cours des opérations où il a obtenu la croix de guerre. A titre posthume, la Médaille Militaire est venue rendre un dernier hommage à ce sous-officier, Mort pour la France, au service de la liberté.
Le sergent-chef Jean FOURNIER sera parrain de la 201e promotion de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active ( 4e Bataillon, 7 janvier au 29 mars 2002 ).
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